Baudouin PIRE

Originaire de Gembloux, j'ai connu Baudoin quand il était étudiant à la Faculté des Sciences Agronomiques et ne l'ai plus revu depuis mais quiconque a rencontré un jour Baudoin Pire à Gembloux , en Afrique ou ailleurs dans le monde , s'en souviendra à jamais et pleure la disparition d'un esprit généreux et ouvert et d'un homme exceptionnel.

Je présente à ses fils et leur famille mes plus sincères condoléances et mes pensées les plus chaleureuses.

Adrien, Guillaume, fils chéris de Beaudoin, vous ne me connaissez pas mais moi, Yves Lacourcière, je vous ai connu à travers votre père. Sa disparition me donne l’occasion de vous parler de lui. Je me demande d’ailleurs qu’elle sale bestiole à eu raison d’une si grosse bête.

Beaudoin et moi avons cohabité à Prishtina en 2002-2003. Ce qui nous a amené à faire bien des bouffes de charcuteries dans les enclaves serbes ainsi que des voyages lors des longs w-e à Belgrade, Scopie, Thessaloniqui, Budva… et vous étiez toujours dans ses bagages La vie dans cette ville laide et sale, héritage de l’ex-empire communiste, se résumait alors à peu de chose : le travail et les copains. Et les copains, c’était la bouffe et la bouffe, c’est le vin, et le vin … c’est la conversation. Et la conversation c’était souvent Adrien et Guillaume.

Vous ne pouvez vous imaginer combien il vous aimait, à quel point il était fier de vous. C’était vos photos qu’il exhibait en objets précieux, en ex-voto, en reliques, c’était vos succès en viticulture qui devenaient un peu les siens, lui étant un peu vous et vice versa, ces succès qui, dans sa bouche, avaient l’ampleur de l’impossible atteint en harmonie. Ben là, l’harmonie ça ne pouvait être que vous.

Vous étiez pour lui la beauté, la générosité, presque le miracle étonnant d’avoir participé à la ponte d’œufs d’une telle qualité. Vous étiez le Monde nouveau qui prenait son envol et vous l’ameniez un peu avec vous dans cette aventure qui n’était pas la sienne, mais oui, tout de même un peu parce que c’était la votre et qu’il s’énorgueillait, qu’il revendiquait d’être aussi un peu vous, ses fils qui le fascinaient tant. Vous étiez trop beaux, trop ceci, trop cela.

Cet amour faisait de lui un père exceptionnel, état qui lui convenait. Il n’acceptait d’ailleurs rien de moins. Être exceptionnel était son état et son statut, ce qui le dispensait du devoir d’obéir aux cons. Si j’ai bien compris, c’est un peu aussi cela qu’Il vous a légué.

Je souhaite que les rencontres qui auront lieu à l’occasion ne seront ni tristes ni larmoyantes. Il n’aimera pas et risquerait de vous fausser cimpagnie.

J’espère vous rencontrer un jour.

Yves Lacourcière

Luc et Yvette Delforge-Davin actuellement en voyage à l'étranger présentent à la famille de Baudouin
leurs sincères condoléances et leurs pensées émues.

Claudine et Gérard Belle-Lahaye présentent leurs condoléances à toute la famille.

C'est avec une immense tristesse que je prends connaissance de cet e-mail me faisant part du décès de Mr Pire.
Il était mon patient, mais au fond de mon coeur je ressens la même peine que si j'avais perdu un ami proche. Car au fil des consultations, j'ai découvert un être d'une gentillesse incroyable, cultivé, intéressant, dévoué, emprunt d'une profonde humanité et d'une générosité hors du commun, avec qui les conversations ne manquaient jamais d'intérêt. Il paraissait croquer la vie à pleines dents malgré des coups durs et des diagnostics pas faciles à encaisser. Il se battait, et sa joie de vivre, sa volonté et son courage ont certainement joué en sa faveur...jusqu'à ce que la maladie ne reprenne le dessus visiblement...

Il laissera certainement un vide immense dans le coeur de ses proches, et en particulier de ses enfants qu'il adulait.
Courage à eux, mes pensées émues vont vers eux...

je ne te connaissais que depuis quelques mois. Nous nous battions contre le même mal tous les deux. Très souvent tu es venu me soutenir au pied de mon lit en me disant "ça va d'aller ...." On faisait encore des projets comme aller manger une moule à la mer ou aller en France. Dimanche dernier lorsque j'ai voulu te laisser un message sur ton répondeur, une voix m'a dit que celui-ci était rempli... et j'ai compris. Je viens de sortir cet après-midi de l'hôpital, le cœur lourd mais pour toi Baudouin, je continuerai à garder le sourire. Merci pour ton soutient, ta positivité, ta chaleur humaine. Merci d'avoir croisé ta route. Et comme tu disais si bien Baudouin "ça va d'aller ....". Une amie
Je présente à ses fils, dont il me parlait si souvent, ainsi qu'à la famille mes sincères condoléances.

"Amis du jour ...Bonjour,amis du soir...Bonsoir"

Amis de la lumière...nous te souhaitons un bon voyage...

Nathalie et Laurent

Baudoin; je garderai en mémoire ta force de Vie jusqu'à la veille du grand saut. Quel beau chemin tu m'as ouvert et je t'en rend grâce.
Toutes mes pensées à tes deux fils tant chéris et à Danièle qui t'a accompagné fidèlement.
Francoise, Aurélien et Elisa

Cher Baudouin, te savoir parti avec tant de dignité et de délicatesse ravive à jamais en nous tous les bons moments que tu offrais en permanence dans la vie à tes amis de longue date et de tous les jours ainsi qu’à tes collègues de travail. Ton infinie fierté de tes fils et de leur entreprise nous a fait découvrir les merveilleux produits de leur terroir même très loin de par le monde. Le domaine du Château de Fosse-Sèche m’était inconnu avant de le découvrir par toi à Lomé ! Quoi de meilleur qu’un bon vin filial pour désormais évoquer et maintenir en nos cœurs le souvenir de ta jovialité ponctuée de tonitruants « Vive la Vie » qu’un lapin namurois entendit pour la 1ère fois hier …en 1970…

Chers Adrien, Guillaume et vos familles, recevez mes accolades émues pour traverser ces tristes moments de la séparation avant de trouver ceux de la paix du souvenir de votre Papa.

Baudoin a souhaité nous accompagner pour un voyage de plongée en Egypte, en octobre dernier. Je suis fière et contente de lui avoir offert ce bonheur et il nous a remerciés à souhait, c’était plaisir de voir son enthousiasme. Avant, il était déjà mon Frère, et à partir de ces moments partagés, j'ai pu l'apprécier encore davantage.
Nous nous sommes rendus plusieurs fois à son chevet, il nous accueillait toujours avec le sourire, et plein d’optimisme, envers et contre le mal qui le rongeait.
Nous sommes très émus, et voulons présenter nos TRES sincères condoléances à ses jumeaux et à la famille. Annie (et Roger).