André BEINE

André,

Nous avons été voisins pendant quelques années. Je garde le souvenir d'un homme gentil, drôle et généreux. Chaque fois que j'allais tondre ou chipoter dans mon jardin, nous passions du temps à parler de tout et rien accoudée sur la clôture.

Mes filles se rappellent très bien de vous et Danielle qui leur donnait des cartes à collectionner du Delhaize :-).

Je suis triste d'apprendre votre décès par hasard 5 mois après, j'aurais aimé pourvoir vous rendre une dernière visite. Je regrette également de ne pas avoir pris le temps de venir vous saluer depuis que j'ai déménagé il y a 1 an... Trêve de regrets.

Je présente mes plus sincères condoléances à la famille.

Jérémie. Eva et Lola.

Scire licet nobis nihil esse in morte timendum Nec miserum fieri qui non est posse,
neque hilum (Lucrèce, De Natura Rerum, III, 866-867).

C'est sous son magistère que je découvris cette morale matérialiste antique qu'est l'épicurisme et qui m'accompagne toujours aujourd'hui.
J'eus la chance à l'Athénée de bénéficier du trio magique de ces trois professeurs hors norme de langues anciennes: Beine, Dumont, Macours.
Chaque année, nous avions la garantie d'un cours exigeant et de qualité, que ce soit en latin ou en grec.
Ils me donnèrent l'envie de poursuivre à l'université la découverte de ce passionnant monde antique.

Sit tibi terra levis.

Dear Michel, I am so sorry about your loss! My most sincere condoleances! Skerdi

je pense à toute votre famille en ces moments difficiles.

je suis triste de cette nouvelle et je rejoins ce que dit ANNE-Catherine de l'intelligence, l'attention, la tendresse même de notre prof de latin et grec pour nous.

Me demandant à la fin de mes humanités ce que je voulais faire ensuite ( à part épouser le fils de son ami Claude), je lui ai parlé de criminologie, psychologie, prisons...

et, comme mon père, il m'a dit: "fais le droit , ça te convient parfaitement, tu verras après"

il avait raison: il était fier que je l'aie écouté et a assisté à mon marriage ;o)

je souris car je garderai cette image de lui: les yeux levés au ciel, cette petite grimace qu'il faisait avec un sourire ravi....

A Michel et sa famille.

Je suis de tout coeur avec vous dans cette épreuve.

Anne-Sophie

Cher Michel, ma plus profonde sympathie en ces moments de douleur.
Déborah

La perte d’un être cher est toujours douloureuse mais j’espère que le temps atténuera votre chagrin.
Mes sincères condoléances,

A vous, monsieur Beine...

J'étais une de vos élèves.

Il y a peu, je parlais de vous avec des amis: 'Ahhh, mon prof de latin! Il était extraordinaire. Il avait le don magnifique de s'émouvoir, de pleurer d'émotion en lisant Horace tout en nous faisant écouter Brel. Il était passionné, et avec lui, on existait. Individuellement. Il prenait le temps, il croyait en chacun de nous. Il croyait en moi'

Je dois vous dire, monsieur, que je suis devenue archéologue et historienne d'art.
Que vous faites partie des personnes qui m'ont façonnée. Qui ont laissé une empreinte indélébile dans la mémoire de l'adulte que je suis devenue, un peu grâce à vous.

Merci, monsieur Beine, de m'avoir fait grandir.

Reposez-vous bien. Volez.

Anne-Catherine.

A vous, monsieur Beine...

J'étais une de vos élèves.

Il y a peu, je parlais de vous avec des amis: 'Ahhh, mon prof de latin! Il était extraordinaire. Il avait le don magnifique de s'émouvoir, de pleurer d'émotion en lisant Horace tout en nous faisant écouter Brel. Il était passionné, et avec lui, on existait. Individuellement. Il prenait le temps, il croyait en chacun de nous. Il croyait en moi'

Je dois vous dire, monsieur, que je suis devenue archéologue et historienne d'art.
Et vous faites partie des personnes qui m'ont façonnée. Qui ont laissé une empreinte indélébile dans la mémoire de l'adulte que je suis devenue, un peu grâce à vous.

Merci, monsieur Beine, de m'avoir fait grandir.

Reposez-vous bien. Volez.

Anne-Catherine.

A toi Michel,

Si tu te souviens de quelques marches lorsque tu étais enfant, avec ton Papa et moi, et d'autres, il y a 40 ans.Je viens de l'apprendre à l'instant, par un hasard étrange, un peu loin de Namur. Avec l'extraordinaire regret de lointaines conversations, que je pensais toujours reprendre, dans une idiotie inqualifiable, et des larmes. Patrick a dit beaucoup. Je dois tant à ton Papa. J'aurais dû lui dire. J'aimerais être avec vous.
Bon courage à vous tous.