L'inhumation consiste à mettre le défunt sous terre dans un cimetière consiste à reposer le défunt sous terre dans un cimetière. Historiquement, le culte des morts et la mise en terre sont des pratiques ancestrales, évoluant des nécropoles antiques aux cimetières modernes. Aujourd'hui, les cimetières ne sont plus uniquement gérés par l'Église, mais majoritairement par les autorités communales.
En Belgique, chaque habitant a droit à une sépulture gratuite. Les tombes peuvent exprimer des symboles ou des inscriptions religieuses, philosophiques ou politiques. L'augmentation des crémations a récemment redéfini le rôle des cimetières, qui peuvent désormais accueillir des cendres (dispersion, urnes en columbarium ou caveaux).
La mise en terre des morts sur un espace réservé à cet usage est apparue très tôt dans la préhistoire, avec des constructions particulières (tumulus, pyramides, nécropole) pour les chefs ou les personnalités religieuses, souvent enterrés avec nombre d'objets symboles de richesse. Pour cette raison, depuis l'antiquité les tombes et les cimetières ont souvent été pillés.
Avec le développement du christianisme, les cimetières étaient gérés par les paroisses. La plupart des cimetières étaient et restent encore souvent implantés à proximité immédiate d'un lieu de culte où ils sont considérés comme une terre sacrée. De ce fait, les personnes excommuniées (selon les époques: les suicidés, les comédiens) n'avaient plus droit d'être enterré au cimetière : leur corps était enterré sans cérémonie religieuse aux portes de la ville, dans une fosse commune. Ce phénomène donne d'ailleurs une connotation négative à ce que l'on appelle communément la "terre commune", mais qui est en fait, la tombe à laquelle chaque citoyen a droit.
En Europe occidentale, vers la moitié du dix-neuvième siècle, les cimetières, alors installés à côté des églises sont progressivement désaffectés. De nouveaux cimetières sont ouverts aux portes des villes ou des villages. Progressivement le cimetière n'est plus administré par l'Eglise et le pouvoir religieux mais par l'autorité communale (d'où l'appellation "terre commune"). Il reste toutefois quelques cimetières privés, notamment pour certaines congrégations religieuses ou certains cimetières militaires
Récemment, l'augmentation du nombre d'incinérations a changé fortement la fonction des cimetières. A présent, ils peuvent accepter les cendres des défunts pour les disperser, les enterrer, les placer en columbarium ou les placer en caveaux.
Le cimetière retrouve donc, un peu, son rôle de lieu de mémoire et de recueillement.
De nos jours, sur internet, de nouveaux cimetières virtuels font leur apparition, avec toutefois un succès mitigé.
Si votre décision est de reposer dans un cimetière, trois possibilités s'offrent à vous.
Votre conseiller Nécrologies