Vincent WATELET

Vincent, quelle belle correspondance.
Repose en paix

Et voilà, Vincent, cela arrive comme prévu : je découvre que tu es parti de l'autre côté sans prévenir. Juste ce sentiment qui me laisse ahuri. Au poète, à l'écrivain, au puits de culture, à l'homme qui vécut comme son oeuvre : inaccomplie, inachevée, en promesse mal tenue ou repoussée. Est-ce du gâchis? oui, sans doute, comme l'est souvent la mort, comme l'est aussi une vie qui la met en place toute entière. Ta mort ne m'étonne pas, elle me choque mais ne m'étonne pas. Tu me manques. Vivat vivat semper vivat.

Repose en paix Vincent...

nontidjudm Cheveux! parti sans salut! pris la poudre d'escampette, filé à l'anglaise! enfin, ça faisait longtemps qu'on avait compris que tu voulais décamper, larguer les amarres, t'esquiver sans phrase -pour ainsi dire!-, et dare dare. mais comme ça! je t'avais dit que j'allais disparaître un mois un italie, peu avant mon départ, 20 novembre; "ok pour lundi! lundi!" parce que je m'en irais mardi. jamais eu tes coordonnées. départ inquiet, retour inquiet, traîne un petit mois de fin et de début d'an, et voilà, trop tard de toute façon. purée de djou. on t'aimait Cheuve, mais ne savait pas comment faire, ni que faire. tu nous coupes l'herbe sous le pied, longtemps, longtemps suspendu il est vrai. pas de cérémonie des adieux en tout cas. il nous reste à dérouler les souvenirs, à nous illuminer de ce sourire, paraclet, elfe, espiègle Pico, puits de science littéraire sans fond, proférateur de génie, prometteur seulement d'oeuvre inaccompli, aux promesses éteintes hélas sans défaut. adieu poète, salut à cette vie

Mes condoléances à la famille de Vincent et de ceux qui ont pu connaitre cet homme extraordinaire et qui n'est malheureusement plus avec nous. En plus de son talent littéraire et sa vaste culture artistique en général, il avait un grand sens de l'humanité. Vincent était avant tout un être humain, il n'avait pas de réponses toutes prêtes pour tout. Vincent n'était autre que lui-même. Beaucoup de souvenirs de ces temps courts, mais grands qu'on cohabité dans la rue San Bernard avant mon retour au Brésil. J'ai pu apprendre énormément avec lui. Au revoir. Luiz Rangel Moreira.

Vincent! Que tous ceux qui lui ont donné de l'amour reçoivent le témoignage de ma gratitude. Il faudrait une stèle qui rappelle à ceux qui l'ont connu toute son envergure, et pour en informer les générations futures, de peur qu'un tel poète meure avec la mémoire des quelques survivants provisoires que nous sommes.

Souvenirs de patro au Cercle des familles de la rue Radache. Le petit gamin très dégourdi ! Souvenirs de romaniste : il est passé par l'UCL dans les mêmes auditoires, face aux mêmes profs une poignée d'années après moi. Souvenirs de travail : La quête du graal aux éditions Hemma. Nous nous étions rencontrés une fois encore chez moi, à Arsimont, il y a quelques mois. Et quelques boulots partagés encore depuis. Sincères condoléances à vous tous, amis et famille. Repose en paix, Vincent...
Yves