Pierre DENIS

Evocation du défunt


Il m’est assez difficile de faire l’éloge funèbre de Pierre, notre papa.
Vous le présenter et parler de sa vie en quelques phrases n’est pas simple tant sa vie a été remplie d’une multitude de choses…

Pierre a grandi entouré de ses deux frères et sa sœur.
Une maman passionnée de piano, de peinture et d’art en général.
Cette passion le suivit tout au long de sa vie, il aimait les belles choses, la musique et l’art aussi bien pictural que culinaire.
Il visitait lors de ses vacances les galeries avoisinantes de la région où il s’éjournait,
il aimait se promener le long des ports de plaisance à la recherche d’un beau voilier à quai ou d’un peintre amateur dans un coin.


Côté « sport »
Papy aimait énormément la course automobile dans les années soixante, il fit l’acquisition d’une Moris Cooper, blanche et noire, toute équipée sport avec laquelle il participa à de nombreuses courses dans la région.
Au sein de l’écurie de la Toison d’Or, il sillonna à toute vitesse, durant quelques saisons, les routes escarpées de la Wallonie.
Il aimait beaucoup les 24h du Mans et ne manquait jamais un grand prix de Formule 1 à la télévison.
Il aimait aussi les bateaux et la mer, les ports de plaisance et les balades.


Côté « cuisine »
Il affectionnait tout particulièrement la grande gastronomie, il cuisinait très bien, il découpait d’ailleurs, régulièrement, de nombreuses recettes au gré des magazines qu’il parcourait, dans l’espoir, sans doute, de pouvoir toutes les réaliser un jour ou d’au moins y goûter …
Les grands chefs et les bons restaurants étaient mis à l’honneur, à chaque départ pour les vacances, il consultait ses guides  et ses bonnes adresses, afin d’y réserver quelques étapes …
Amateur de « grands Crus » il appréciait le bon vin et aimait prendre un verre avec sa famille et ses amis.


Côté « profession »

Papy ne se donnait pas beaucoup de temps pour les loisirs, il soignait ses clients et toute sa vie aura été vouée à son travail dans les assurances, il s’investissait toujours plus.
On pouvait lui téléphonner à n’importe quelle heure, Papy était disponible …
L’âge de la retraite avait sonné depuis longtemps, il pensait bien souvent à s’arrêter, mais, lorsque l’on essayait de le persuader, il revenait sur sa décision et repartait de plus belle au volant de sa belle Mercédès, dont il prenait grand soin, Papy continuait d’engranger les kilomètres.
Petite anecdote, avec sa première Mercédès il réalisa 550.000 Km. et reçut une plaque de félicitations du concessionnaire de la marque.
Papy aimait beaucoup le contact humain et je pense aussi que c’est pour cela qu’il a travaillé jusqu’à la fin.
Malgré son air parfois distant, voire sévère, il savait se montrer généreux et aimant. Il avait de nombreux amis qu’il conservait depuis longtemps, même dans ses clients, signe qu’il était une personne appréciée et respectée.


Bien qu’il travaille énormément, il était un papa et un papy attentionné.
Ils nous aimait et affectionnait ses petites filles par dessus tout. Un petit geste, une carte au moment des fêtes, rien n’était oublié.
Dès qu’il le pouvait, il n’hésitait pas à prendre Céline et Claire les jours de congé pour passer du temps auprès d’elles et les emmener au restaurant.
Pourtant, malgré toutes une série d’épreuves : la perte d’un frère et d’une sœur très jeunes, le décès de ses parents, la maladie d’Alzheimer de son épouse, ses multiples opérations et, ces derniers temps ses soucis de santé, malgré tout cela, papa a toujours su garder la tête haute, sa prestance et son carisme de toujours ne laissaient rien paraître aux yeux de tous.
Il aimait les voyages, surtout en voiture, longer la côte méditérranéenne, regarder les voiliers, s’asseoir à une petite terrasse ombragée, sentir le parfum de la lavande, goûter aux olives, il appréciait la Provence et le soleil du midi.
Comme nous le répéterons toujours, Pierre, Papa, Papy, tu es parti si vite, tu avais encore des projets mais tu n’as pas eu le temps …
Tu seras toujours présent, ici mais aussi là-bas, dans le sud, du côté de Puget où tu aimais tant te reposer.