Bernard WEERTS

Oui, brillant, vif, rieur, tu étais un camarade dont on était fier. Rien que pour ça, merci à jamais !

C'est loin, ce temps où nous n'avions pas encore vingt printemps ! Pourtant, si la vie s'amuse à creuser nos rides, je crois que, fondamentalement, nous ne changeons guère ; c'est toi qui l'as écrit aux Anciens, un jour où tu tentais de les rassembler autour d'un repas. Et, parfois, cela s'avère cruellement vrai : tu étais toujours premier en classe, te voici parmi les premiers d'entre nous "là-haut". Nous nous en serions bien passé, car tu nous laisses penauds et tristes. Il est vrai que tu n'y peux rien, je blâme seulement notre fragilité, celle de notre passé, de nos amitiés, de notre santé, celle de la vie, quoi !

Mais, comme le promettait Thérèse Martin, la petite sainte de Lisieux, "qu'importe si la route que nous suivons n'est pas absolument la même, puisque notre terme unique c'est le Ciel"... Et que Dieu me pardonne donc d'envier tous ceux qui, en son Jardin, contemplent désormais l'épanouissement de tes pensées.

                                                                                                                                                                                     Philippe Piette