Roger CARLIER

Que dire de Roger si ce n’est qu’il a eu une vie bien remplie.

Mari, père aimant, il était attentif et fier du devenir de ses petits-enfants et aurait voulu encore profiter quelque temps du rayon de soleil que lui procurait la présence de ses arrière-petits-fils.

Outre la période de tourmente que fut la guerre, après une courte carrière de plombier-zingueur, Roger entré aux chemins de fer fut surtout l’homme du guichet de la gare de Lessines.

Musicien à ses heures, il a joué du trombone à coulisse dans la fanfare locale mais il fut aussi sportif s’adonnant d’abord au ping-pong et par la suite à la fléchette.

Mais Roger était aussi et surtout un membre actif de divers comités, y exerçant avec humeur parfois, mais toujours avec droiture, rigueur et application diverses fonctions, surtout d’écritures et de finances.

Il n’hésitait jamais à mettre la main à la pâte quand sa présence était requise avec toute l’énergie de fonceur qui le caractérisait.

Lui qui adolescent se cachait pour lire et apprendre, il s’est bien rattrapé ; il adorait s’adonner, parfois au grand dam de son épouse, à ses chères activités sportives cérébrales et jusqu’aux dernières heures de sa vie, il a gardé son esprit pointu et avide de nouvelles connaissances.

Aujourd’hui, Roger du Maïeur peut se reposer en paix dans ce silence qu’il savait tant apprécier ; il part rejoindre ses nombreux camarades plus tôt disparus.

La famille vous remercie pour vos marques de sympathie.