Rosita GILLES

Chère Belle-Soeur,

Tu as du quitter cette vie.  Ton corps ne t'a pas permis de continuer le chemin.  Quand tu es arrivée dans notre vie en 1991 avec tes deux petites donzelles, j'étais heureux de sentir que nous pourrions nous aimer comme frère et soeur.  Au cours de toutes ces années, nous n'avons pas pu nous exprimer cet amour comme nous l'avons voulu... Ces six derniers mois de ta vie, nous avons pu partager du temps, des larmes, des sourires, des angoisses...  plus personne ne pouvait nous empêcher d'être comme nous l'aurions toujours voulu.

Tu avais un vrai coeur de MAMAN, tes enfants peuvent en témoigner.  Tu as du hériter cela de ta Maman qui te l'a encore prouvé par toutes ces heures passées à ton chevet, en silence, laissant le lien privilégié qui vous unissait échanger cette tendresse. 

Merci pour ce que tu m'as donné, belle-soeur, merci pour ton amour fraternel sans arrière pensée témoignée à l'occasion de notre mariage, Henri et moi.

Du fond de mon coeur triste, je formule ce voeu, qu'il résonne dans l'univers :

PUISSES TU RENAITRE DANS LE CHAMP DE BEATITUDE ET, PAR EMANANTION, FAIRE LE BIEN DE ETRES DANS LES DIX DIRECTIONS.

Veille sur ceux qui t'aiment, en particulier ta Maman.

Et quand je partirai dans ma prochaine vie, viens aussi m'aider à vivre mon passage.

je t'aime,

Fabien