Avis de décès
(3)-
Il est parti
Vous pouvez verser des larmes parce qu’il est parti
ou vous pouvez sourire parce qu’il a vécu.Vous pouvez fermer vos yeux et prier qu’il revienne
ou vous pouvez ouvrir vos yeux et voir tout ce qu’il a laissé.Votre cœur peut être vide parce que vous ne le voyez pas
ou vous pouvez être remplis de l’amour que vous avez partagé.Vous pouvez tourner le dos à demain et vivre au passé
ou vous pouvez être heureux pour demain grâce au passé.Vous pouvez vous souvenir de lui et retenir seulement qu’il est parti
ou vous pouvez chérir sa mémoire et la faire vivre.Vous pouvez pleurer et fermer votre esprit, ressentir le vide et tourner le dos
ou vous pouvez faire ce qu’il aurait voulu : sourire, ouvrir les yeux, aimer et aller de l’avant.David Harkins
Cher Papa, cher Bon-Papa
Tu es parti, nous laissant orphelins comme tu l’as été il y a 81 ans.
Tu es arrivé, enfant de l’amour, dans une famille dévastée par le décès de ton père quelques jours plus tôt.
Et déjà sans le savoir, enfant, tu as ramené la vie et l’espoir.
Plus tard tu n’as pas cessé de le faire parmi les patients que tu as soignés, leur consacrant toute ta patience, ton savoir, tes soins, ta générosité, ta gentillesse.
Tu n’as pas eu de modèle, et pourtant tu as été un papa merveilleux. Intelligent, compréhensif, drôle, exigeant mais tout de même souple, tu as mené ta vie sans écart, dans la foi chrétienne.
Tu as été apprécié partout où tu es passé. Depuis que je travaille à Arlon, j’entends chaque jour des compliments sur toi : « vous remercierez votre papa qui m’a sauvé ou qui a sauvé ma mère… » Et chacun de me raconter où, quand et comment il a été amené à te connaître, à t’apprécier. « et surtout, vous lui remettrez bien mon bonjour et mes amitiés»
Tu as encouragé de nombreux jeunes médecins leur transmettant ton savoir.
Maître de stage pendant de nombreuses années, tu as toujours été disponible pour tes étudiants.
Tu avais un sens clinique très développé te permettant de trouver un diagnostic avec l’humilité et la discrétion qui te caractérisent.
Et quand tu ne savais pas, tu passais de longues heures dans ton bureau à lire et à chercher une solution.
Tu as toujours respecté les infirmières qui ont travaillé avec toi. Sœur Liliosa, Madeleine, et les autres….
C’est dans ton sillage que j’ai cherché ma voie, même si finalement ce n’est pas la même médecine que je pratique aujourd’hui.
Merci d’avoir été toi, de nous avoir tant aimés et de nous avoir donné la fierté d’avoir eu un père tel que tu l’as été.
Tu peux partir serein dans le paradis que tu mérites.
Saches que tu nous manqueras toujours.
Nathalie
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Condoléances